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FORUM DE JEUX GUILD WARS
 
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 Rp Famille De Lock

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Bleuenn

Bleuenn


Messages : 107
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Localisation : Je suis perduuuuuuuuuuuuuu !!!

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MessageSujet: Rp Famille De Lock   Rp Famille De Lock I_icon_minitimeLun 18 Jan - 12:50

BLEUENN


Il faisait froid, la pluie venait de cesser mais l'air était encore emplis d'une humidité pesante. Le vent soufflait et faisait craquer les branches des arbres qui pourrissaient par manque de soleil. Une jeune fille était étendue sur le sol, dans la pénombre des landes de Sidimotes, baignant dans une flaque de sang dont l'odeur putride donnait la nausée.
Après un instant, elle reprit connaissance, son souffle était faible, elle paraissait épuisée.
Elle observa autour d'elle et vit qu'elle était entourée de cadavre. C'était une vraie boucherie, les corps étaient entaillés de toutes parts et gisaient sur le sol comme de vulgaires tas de chairs prêts à se faire déchiqueter par les charognes qui rôdaient déjà aux alentours. Elle resta insensible devant ce massacre. Elle baissa les yeux sur ses mains, regarda ses bras, et s'aperçut qu'elle n'était pas blessée. Seul le sang de ces hommes et quelques égratignures abîmaient sa peau blanche. Elle ne comprit pas pourquoi elle était au milieu de ces ténèbres, de cette mort de ces horreurs, elle ne se souvenait de rien. En regardant son épaule elle aperçu une sorte de tatouage, elle se pencha, pris de l'eau de pluie qui restait sur le sol, la passa sur son bras et remarqua avec étonnement que ce dessin montrait son appartenance à l'ordre des Nécromants. Elle comprit alors qu’elle était l’auteur de cette tuerie.
Elle se releva, s'approcha d'un des cadavres déjà recouvert de mouches, le dépouilla de ses biens et récupéra en même temps un papier, non loin de l’endroit où elle était revenue à elle.
L'inscription dessus était pratiquement illisible, mais elle reconnu deux mots: "Taverne Ascalon". Elle savait qu’elle devait retrouver cet endroit pour peut-être découvrir qui elle était.


Le tonnerre se remit à gronder. Elle se mit en quête de la ville la plus proche quand elle senti un souffle derrière elle, elle s’arrêta ,invoqua un sort et fit exploser celui qui devait être le dernier survivant. Elle ne savait pas pourquoi elle avait fait ça, il n’avait rien dit, rien fait, mais il était là. Elle regarda l’homme agoniser sur le mélange de boue et de sang qu’elle avait laissé derrière elle. Il semblait lui demander de l’aide en tendant sa main désespérement, les yeux remplis d’angoisse et de larmes. Elle fixait son regard quand un petit sourire de satisfaction se dessina sur son visage. Quand l’homme eu donner son dernier soupir, elle s’abaissa et lui ferma les yeux en murmurant : « Remercie-moi, ta souffrance fut courte et ta mort rapide. » Elle s’en alla ensuite sans aucun remords.
Elle marcha de longues heures réfléchissant a sa vie passée essayant de se rappeler en vain le moindre détail qui pourrait la mettre sur la voie, avant d'apercevoir juste devant elle des remparts et d'une allure infranchissable. Elle marcha jusqu'à leurs pieds, et arriva au pont qui lui permettrait d’entrer dans la ville. Celui-ci surplombait un fleuve . Les portes de la ville étaient surveillées par une horde de gardes aux airs terrifiants. Ceux-ci tentèrent de l'arrêter, et d'un seul geste sec et précis, elle en poussa un dans le fleuve. Elle continua à marcher tandis que les autres s'écartèrent, elle s'arrêta et demanda sans se retourner, où était la taverne ainsi que le nom de la ville. Le silence fut sa seule réponse. Elle répéta sa question sur un ton menaçant, un des gardes lui répondit alors en bégayant que la ville portait le nom de Ascalon, et que cette taverne se trouvait dans le quartier des bijoutiers au sud de la ville.
Elle repris son chemin, espérant trouver ses réponses.


Quelques minutes plus tard elle s’y retrouva, devant cette auberge, son seul indice, sa seule chance de se souvenir.
Elle poussa la porte, s'assis au bar lorsqu’un homme qui semblait être le patron arriva et l'attrapa par le bras. Il lui demanda ce qu elle avait encore fait et pourquoi elle était dans un état pareil. La nécromante ne répondit pas. Elle retira la main de l’homme de son bras en murmurant: "Ne refaites plus jamais ça".
L'homme s'énerva et hurla tentant de prouver une assurance trahie par sa voix tremblante et la peur qui se lisait dans ses yeux.
La jeune fille comprit rapidement qu'elle lui devait de l'argent, mais comme rien ne pouvait le prouver, elle ne comptait pas lui rendre. L'homme fit alors une grosse erreur, il s'empara à nouveau de son bras. La taverne fut envahie par un silence de mort tandis que la jeune fille regardait fixement la main de celui-ci. En un instant, elle lanca un sort su l'homme qui, avant d’avoir compris, crachait déjà son sang. Son corps sans vie tomba sur le sol, quand le barman et les amis du mécréant qu elle venait de tuer se dressèrent contre elle. Les longues heures de marches et le combat qui l'avait fait tout oublier l'avait affaiblie mais dans un dernier excès de rage, elle s'empara d'un tabouret grimpa sur le comptoir, et le jeta de toutes ses forces dans la foule. La fatigue était trop présente, son souffle était trop court et l'épuisement se faisait ressentir quand soudain elle croisa le regard d'une fille au fond du bar. C'était une disciple de l'ordre des assassins.
Le courage revint quand cette mystérieuse comparse la rejoint sur le comptoir dagues a la main prête à donner la mort à quiconque s'opposerait à elles. L’inconnue dit juste trois mots : "Mon nom...Jaina".
Elles se sont battues côte a côte jusqu’à ce qu’une issue se laissa voir, Honorata attrapa la main de la jeune fille sauta par la fenêtre. Un homme l’aggripa pour tenter de la retenir, la jeune fille voulu partir et laisser cette assassin inconnue se débrouiller seule mais elle ne pu le faire, elle se rendit compte qu’elle lui devait peut-être la vie. Elle poussa l’homme sur le sol et lui fit exploser le cœur, l’homme se traîna sur quelques mètres tandis que la jeune meurtrière jeta un regard vers celle qui était désormais, sa sœur d’arme. Voyant la foule arriver vers elles, les deux fugitives coururent se mettre à l’abris dans les tréfonds d'un cimetière, là où personne ne viendrait les chercher.

Le silence pesait, les deux filles s’observaient discrètement ne sachant pas quoi faire ni quoi dire, puis Jaina demanda son nom à la nécromante.
Celle-ci releva la tête fixa Jaina et marqua un temps d'arrêt. Cette question qui était pourtant si simple, si naturelle, elle n’en avait pas la réponse...
Elle contempla longuement ses mains et son tatouage, puis lu l'inscription qui y était gravée, et dit:

"Bleuenn...je m'appelle Bleuenn".
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Bleuenn

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MessageSujet: Re: Rp Famille De Lock   Rp Famille De Lock I_icon_minitimeLun 18 Jan - 12:55

JAINA


Je suis Jaina De Lock de Oda. Elevée jusqu’à l’âge de six ans en Ascalon, j’ai vu mes parents et mes sœurs massacrées sous mes yeux par des brigands. Tout est resté à jamais gravé dans ma mémoire, les cris terrifiés de mes sœurs, les pleurs de ma mère effondrée sur le corps ensanglanté de mon père. Cachée sous le corps de celui-ci, couverte de sang, j’ai attendu il me semble encore aujourd’hui une éternité avant d’oser sortir de ma cachette .J’ai erré des jours durant dans les plaines, apprenant a subvenir seule à mes besoins jusqu’à ce jour où je suis arrivée devant un bâtiment sombre et effrayant. La nuit tombait, quand soudain l’immense porte noire entourée de cadavres putréfiés s’ouvrit dans un lourd craquement. Un homme dans un grand manteau sombre se détacha de l’obscurité et sans un mot me fit signe de m’approcher.


Je suis Jaina la tueuse. Mon ordre m’a envoyé en mission à Ascalon, mission parmi tant d’autres depuis seize ans déjà. Arrivée devant la cité, je constate que rien n’a changé. Les gardes de la porte sont de véritables colosses. Un cimeterre d’acier à la ceinture, ils regardent tout ceux qui entrent comme si ils étaient des voleurs et des mendiants. C’est vrai pour beaucoup d’entre eux bien entendu. Aussi, tenter de s’introduire clandestinement dans la cité est un crime, des panneaux plantés loin des portes le signalent….à ceux qui savent lire. J’ai revêtu les habits d’un pauvre, ils détournent l’attention de mes yeux bleus qui me désignent étrangère à la cité. Ces yeux, la dernière image que mes proies peuvent apercevoir si je leur en donne l’occasion. Ma tête inclinée offre aux gardes l’image du respect. Ainsi je passe sans être arrêtée. Je connais bien cette cité et ses lois ne pardonnent pas. Une main tranchée pour un morceau de pain, un bras pour quelques pièces alors un meurtre…Je me mêle à la foule. Ma cible est un riche marchand caravanier qui possède des trésors que beaucoup convoitent. Avisant la porte non verrouillée d’une cave d’un immeuble apparemment désaffecté, je décide de me glisser à l’intérieur, fermant la porte derrière moi.
Tandis que le soleil disparaît, je sors de ma cachette et me dirige vers la haute cité, tout de sombre vêtue. Je me faufile à travers la cour du marchand et rentre dans la maison. Il est là, endormi devant moi, sa femme à ses côtés. Je connais mon travail et les ordres sont clairs, aucun survivant. Je sors mes dagues et les approches du cou de la femme quand mon attention se porte vers un couffin. M’approchant, un jeune enfant me regarde et me souris, chose nouvelle pour moi qui ne déclenche que pleurs et râles. Tout se bouscule dans ma tête les souvenirs affluents, me donnant des sueurs froides. Pour la première fois j’hésite et je sais que ma prochaine action déterminera mon avenir au sein de mon clan ou plutôt ma vie tout simplement. Je sors sur le balcon, je me sais observée, la mission est trop importante pour que l’on laisse une seule personne l’accomplir. Ils sont deux, déjà dans la chambre et ils ont compris. Une de mes dagues rencontre la gorge du premier tueur et le cloue à la porte de la chambre sans un bruit tandis que j’esquive le second et lui enfonce l’autre dague dans le cœur en le regardant dans les yeux. Il s’écroule, incrédule.
Le marchand et sa femme me regardent, pétrifiés par la peur. La femme sert son bébé dans ses bras. Avant de quitter la pièce, je murmure « Fuyez, d’autres viendront »


Je suis Jaina la fugitive. Je suis traquée depuis deux ans déjà. L’ordre a déjà envoyé cinq de ses tueurs à mes trousses mais ceux-ci ne verront plus jamais le soleil se lever. Ironie du sort, je suis aujourd’hui de retour en Ascalon pour affaires, monnayant mes services au plus offrant. Je suis assise à une table retirée d'une taverne. D’où je suis je peux tout voir. Le brouhaha est habituel et mon contact est en retard. J’observe depuis déjà deux minutes cette jeune nécromante qui me semble perdue, à la recherche de quelque chose. Elle n’est pas la pour moi. La tension monte dans la salle quand le tavernier tente de la molester et de lui saisir le bras. Il n’est pas bon pour moi de me faire remarquer mais quand celui-ci s’écroule sur le sol, je suis déjà en train d’égorger deux de ses comparses sortant leurs épées. La rixe tourne rapidement à notre désavantage mais elle se bat avec toute sa rage. Elle ne m’a pas vu lui porter secours, preuve en est du tabouret qu’elle lance dans la foule en ma direction et que j’esquive. Je m’élance vers le comptoir, tranchant dans le vif pour m’adosser à elle. Les présentations sont brèves la foule grondante et menaçante nous encerclant. Une seule issue possible, la fenêtre, je saisis la main de ma camarade d’infortune et nous courrons vers notre salut. Au dernier moment, on m’agrippe et on me fait trébucher. Je sais que mon heure est venue mais je ne partirai pas seule .Je m’apprête à défendre chèrement ma peau quand la jeune fille revient sur ses pas et fait exploser le corps de mon agresseur, stoppant net la progression de la foule de plus en plus importante. Nous profitons de ces quelques secondes de répit pour nous enfuir à travers les rues sombres de la cité et atteindre le cimetière.
Réfugiées dans un caveau, je l’observe et tente de comprendre ma réaction de tout à l’heure. Je ne regrette rien et je sais déjà que ma vie de solitaire a pris une autre direction.
« Quel est ton nom ? » Sa réponse tarde à venir. Elle observe ses mains et son étrange tatouage un moment avant de me répondre «Bleuenn»
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